ALVAREZ Ho Preste Joam das Indias.

↗ 1520 (04) ↘ 1527

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Suite à la visite de Mateus « l’Arménien » à Lisbonne en 1514, le roi portugais Manoel Ier envoie une ambassade en Ethiopie dont fait partie le chapelain Francisco Alvarez[1]. Il fait le récit de son séjour de six ans (1520-1526) dans un ouvrage publié en 1540[2] qui est parmi les tous premiers témoignages visuels européens de l’Ethiopie, où règne l’empereur Lebna Dengel, peu de temps avant l’invasion musulmane de l’armée de Gragn (1531). L’ouvrage est rapidement traduit en italien, en espagnol, en français et en allemand.

En 1517, la tentative infructueuse des Portugais de débarquer sur la côte éthiopienne se solde par la mort de Duarte Galvão. La deuxième tentative du 9 avril 1520, à Massaoua, est couronnée de succès. Dix-sept Portugais comprenant entre autres Dom Rodrigo de Lima, Mateus, D. João Bermudez, Francisco Alvarez gravissent les marches qui mènent au Choa, aux pieds de l’empereur. En février 1521, l’ambassade portugaise décide de retourner aux Indes, non sans difficulté car ce n’est qu’en 1526 que le chapelain et ses compagnons parviennent finalement à quitter l’Ethiopie. Alvarez est de retour au pays en 1527, accompagné de l’ambassadeur éthiopien Sägga Zäab. Ce dernier est retenu à la cour portugaise obligeant Alvarez à délivrer lui-même la lettre de Lebna Dengel au pape, à Rome, en 1533. Deux sources contemporaines italiennes affirment que le chapelain meurt en Italie.

Réf. Bibl. Fumagalli n° 605 ; Henze, t1, p. 62-65 ; Brunet, t1, p. 204. A noter que Brunet reproduit un titre comprenant l’indication : « […] Agora novamente impresso (en Coimbra) por mandado … » qui ne se retrouve pas dans le titre de la majorité des exemplaires en ligne. De surcroît, Brunet affirme que le titre qu’il donne a été pris le livre même.

[1] Encyclopaedia Aethiopica, tome 1, p. 213.

[2] ALVAREZ (Pe. Francisco), Ho Preste Joam das Indias. Verdadera informaçam das terras do Preste Joam, Luiz Rodriguez, [Lisboa], 1540.