FAUROT Note sur les Tumuli du territoire d’Obock.

↗ 1885 (12) ↘ 1886 (ca 05)

UGS : 0188512 Catégorie :

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Synopsis.

Le Dr Lionel Faurot rend compte de son voyage à Obock dans la revue de l’Afrique française dont l’extrait a été publié en 1886.  Le 31 octobre 1885, il embarque à Toulon pour se rendre à Obock qu’il atteint le 5 décembre. Il y est accueilli pas le commandant civil et les médecins et fonctionnaires d’Obock. Ses courses, dont le but principal est l’étude des animaux, des plantes et du terrain, souvent répétées, soit en remontant le lit de la rivière d’Obock, soit en suivant le littoral, à l’est et à l’ouest. Il est accompagné alternativement pas les interprètes de la colonie : MM. Oschlager et Henry[1]. Il témoigne de la présence de Labatut (orthographié Labattut). Les mosquées d’Obock sont aux nombres de trois ou quatre. Il rapporte qu’au mois de mai 1886, la rade d’Obock est balisée et éclairée pour recevoir les transports et les navires de guerre. Une note précise que la garnison d’Obock a été récemment réduite à 40 hommes. Le 20 janvier 1886, il réalise son projet de visiter les rivages entre Obock et Goubbet-Kharab en affrétant un boutre, secondé par M. Henry et un jeune aide-médecin de marine, M. Luc). A Tadjoura, il reçoit une lettre, qu’il doit à l’obligeance de M. le lieutenant Lironcourt, commande de la petite garnison d’Obock. Une chambre du fort de Tadjoura lui est mise à disposition. Le fort est situé sur un plateau de forme rectangulaire où gisent des canons sans affût. Les remparts sont en ruine. Faurot rend visite au sultan Ahmed ben Mohamed. Il le quitte après avoir obtenu la promesse qui lui permettrait de la photographier, habillé pour la circonstance d’un houppelande rouge, ornée de tresses d’or.

En bon observateur, Faurot consigne dans une note de bas de page les caravanes parties de Tadjoura depuis 1885 :

1ère dirigée par MM. (sic !) Chefneux.

2ème dirigée par MM. Pinot et Mohamed, fils d’Abou-Becker.

3ème dirigée par MM. Barral et Savouré, avec le fils de Loïta, dardar des Debenés (Gobad).

4ème dirigée par MM. Brémond et Borelli (commentaire biblethiophile : cette caravane n’a jamais existé).

Caravanes en organisation (mai 1886) :

1ère dirigée par MM. Labattut.

2ème dirigée par MM. Soleillet.

La note se termine par un commentaire : « On a appris par les journaux (avril 1886) que la caravane Chefneux, de retour, a rapporté la nouvelle du massacre de M. Barral et de la plupart de ses compagnons.

A un kilomètre du village de Tadjoura, sous un massif de palmiers-dattiers, il découvre le campement des commerçants français. Il fait la connaissance de Brémond. Il rend visite à Rimbaud (orthographié Raimbaud) qui, depuis trois mois, s’efforce de rassembler les moyens de transport.

Le 3 février, il embarque et se dirige vers Goubbet-Kharab, passe devant Sagallo que signale une maison blanche bâtie sur la rive. La suite du récit concerne l’exploration du golf et se termine abruptement avec son débarquement à Obock le 12 février.

De son séjour, Fauriot écrit les deux articles suivants :

  • Note sur les Tumuli du territoire d’Obock.
  • Observations ethnographiques sur les Danakils du Golfe de Tadjoura.

Biblethiophile, 24.01.2020, m.-à-j. 07.02.2021

[1] Cf. Prijac, Lagarde : Léon Henry, fils de Joseph Henry.