Informations complémentaires
Auteur | |
---|---|
Titre | |
Éditeur | |
Lieu d'édition | |
Année d'édition | |
Description | |
Langue | |
Signature | |
Réf. Biblethiophile | |
Réf. Pankhurst Partie | |
Première entrée | |
Sortie définitive |
↗ 1892 ↘ 1896. Vétéran de la bataille d’Adua et prisonnier.
Auteur | |
---|---|
Titre | |
Éditeur | |
Lieu d'édition | |
Année d'édition | |
Description | |
Langue | |
Signature | |
Réf. Biblethiophile | |
Réf. Pankhurst Partie | |
Première entrée | |
Sortie définitive |
Synopsis
Le Major de bersagliers Giovanni Gamerra est le commandant du 8e bataillon indigène de l’armée italienne, créé en novembre 1895 et envoyé à Adua où il sera anéanti. Gamerra survit et se retrouve prisonnier des Ethiopiens. L’auteur raconte sa détention dans des conditions inimaginables, son périple vers Addis Abeba et sa libération le 17 décembre 1896 à Zeïla. Son témoignage fait partie des rares récits de prisonniers italiens.
La reliure de l’édition originale de 1897 a un dos à quatre nerfs orné d’un monogramme AG doré ceint d’une couronne ducale et des armoiries polychromes pressées sur le premier plat. Provenance: Arborio Savoie – D’azur, au sautoir ancré d’argent, cantonné de quatre fleurs-de-lys d’or ; au chef du même, chargé d’une aigle de sable, couronnée d’or. Cimier : un sauvage de carnation tenant une massue d’or. Devise AUT VINCENDUM AUT MORIENDUM.
L’exemplaire le plus précieux est de provenance intéressante. Il s’agit de la 3ème édition de 1897, doté d’une page de titre gravée par Ratti, enrichit d’une dédicace de Gamerra à Gaston Vanderheym, datée du 14 septembre 1897. Déjà dans son récit, à la page 80, l’auteur fait l’éloge du livre de Vanderheym, « Une expédition avec le Négous Ménélik. Vingt mois en Abyssinie ». En queue d’ouvrage, le relieur a joint la traduction française de Félix Jeantet, parue en 1897, dans la « Revue Hebdomadaire » qu’il dirige.
L’édition allemande de 1897 est une traduction de Hedwig Zahn. Elle a l’avantage de contenir un portrait du Major Gamerra.
L’EÆ ne contient pas d’article sur Gamerra ni d’ailleurs sur les prisonniers italiens. L’article traitant de la bataille d’Adua mentionne brièvement la marche leur marche forcées vers Addis Abeba.
Par contre, quelques informations ressortent d’une publication du mois de mai 1896 :
IL MAGGIORE GIOVANNI BATTISTA GAMARRA
che comandava l’8° indigeni è fra i prigionieri. Era ammirato come uno dei principali organiz-zatori delle truppe colonial, Fu lui il creatore del 3° battaglione indigoni, il valoroso battaglione di Agordat, di Senafè e di Makallè. Egli creò pure l’attuale 8° indigeni.
Nato nel 1848 a Livorno, uscì dall scuola di Modena col grado di sottotenente dei bersa -glieri ; frequentò con buon successo la scuola superiore di guerra. Nel 70, si trova alla campagna per la liberazione di Roma; partecipa alla repressione del brigantaggio; poi alla spedizione San Marzano, quale aiutante maggiore in prima del suo colonnello Baratieri. Nel 92 è capo di gabinetto del governatore a Massaua; poi comanda il 3° battaglione indigeni da lui creato. Il 1° marzo faceva parte della brigata Albertone, e venne fatto prigioniero, ed ora si trova nel campo scioano. Persone che lo vi-dero di recente riferirono che era quasi nudo, e lo si obbligava con altri ufficiali a faticosi
In Àfrica ha un figlio, tenente nelle truppe coloniali: un altro suo figlio è allievo dell’Accademia di Torino.
Source : La Guerra Italo Abissina, Milano, Treves, maggio 1896.
Biblethiophile, 26.02.2019