HAGGAR Deux voyages en Ethiopie.

↗ 1940  ↘ 1942

UGS : 0194099 Catégories : ,

Informations complémentaires

Auteur

Titre

Éditeur

Lieu d'édition

Année d'édition

Description

État de l'article

Langue

Reliure

Signature

Réf. Biblethiophile

Réf. Pankhurst Partie

Première entrée

Sorties temporaires

Entrées successives

Sortie définitive

Description

Synopsis

En 1925, Georges J. Haggar, chirurgien de la faculté de médecine de Genève, est chargé par Youssef Pacha Soliman, Ministre de l’agriculture en Egypte, d’une mission d’ordre médical auprès d’un haut dignitaire en Ethiopie. Il décrit les coutumes et les mœurs, rencontrent des personnalités et côtoie le Ras Taffari et ses proches. Certains indices laissent à penser que sa mission prend fin en 1926. Il termine la rédaction de « L’Ethiopie après la Grande Guerre » en 1930, juste à temps pour inclure des photos du Négus d’Ethiopie. En 1951, il publie « Deux voyages en Ethiopie » dont la première partie concerne sa mission de 1925, actualisée, et la deuxième partie le récit de sa participation au retour de l’Empereur en Ethiopie. Le capitaine Haggar est intégré dans la « mission 101 », issue du plan Monnier-Lorenzo du nom de ses deux concepteurs Robert Monnier et Lorenzo Taezaz. Elle consiste à s’introduire au cœur de l’Ethiopie occupée, à fomenter la révolution, à soulever les tribus contre l’occupant et à les ramener sous les ordres de leur empereur. C’est en avion, un Junker, qu’il met le pied en Abyssinie avant de retourner à Karthoum. Il quitte la capitale soudanaise le 23 janvier 1941 pour une petite station à 70 miles de Roseires, point de départ de la caravane. Les 250 chameaux qui la composent, transportent, 100 caisses de thalers et le même nombre de munitions. Une formation de 250 hommes est sous les ordres de Haggar. A noter que l’auteur affirme que la station abrite une réserve d’armes et, plus surprenant, une réserve de gaz asphyxiants qui auraient servi de représailles au cas où l’armée italienne les aurait elle-même employés. La caravane se met en route et suit l’empereur et l’état-major, partis depuis cinq jours. Le 3 février 1941, la caravane atteint Mambuk (Bélaya), le camp de la résistance occupé par deux mille patriotes éthiopiens. Le capitaine Van de Post, le lieutenant Allen, les majors Nott et Chapman-Andrews, le brigadier Sandford et le colonel Wingate sont aux côtés de l’empereur. Ce dernier demande à voir Haggar et lui demande d’être également à ses côtés à titre militaire mais également comme médecin. Pour l’anecdote, selon l’auteur le rapport de la mission américaine de la White Engineering Corporation terminé en juin 1934 at été d’une grande utilité aux « forces de Gédéon » commandées par Wingate. Le 11 mars 1941, Haggar est attaché à l’état-major de l’empereur. Blessé à Bahar Dhar, il est évacué à Karthoum pour y être soigné. Avant d’être rappelé sur le front éthiopien, il est à Port-Saïd puis à Asmara. Le 30 mai, il quitte Asmara pour rejoindre Addis-Abéba en véhicule. Un double rôle l’attend, celui de secrétaire de l’administration du service médical en Ethiopie et celui d’officier de liaison entre les commandements anglais et éthiopiens et le service d’évacuation des Italiens en Ethiopie. Depuis trois mois dans le camp de Mandéra, une altercation avec le nouveau commandant du camp anglais, il met un terme à sa mission et quitte l’Ethiopie par Addis-Abéba, Asmara, Agordat, Kassala et Karthoum. Un mois plus tard, des problèmes de santé l’obligent à évacuer vers le Caire où il a juste le temps de saluer Wingate à la veille de son départ pour la Birmanie, début 1942.

Robert Monnier et Lorenzo Taezaz ont eu droit à leur entrée dans l’EAE (T3, resp. p. 1006 et p. 598). Haggar n’a pas eu cette chance.

Biblethiophile, 09.09.2018, 19.07.2020.