HOLTZ Am Tor der Träne.

↗ 1917 ↘ 1923

UGS : 0191704 Catégories : ,

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Réf. Biblethiophile

Réf. Pankhurst Partie

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Description

Mit interessanter Widmung und Unterschrift auf Porträttafel ‘ Seiner Excellenz dem Herrn Generalleutnant von Epp in aufrichtiger Verehrung – Arnold Holtz’.

Franz Xaver Ritter von Epp (16 October 1868 in Munich – 31 December 1946 in Munich) was a regular officer in the Imperial German Army of the early part of the 20th century, who rose to the office of Reichsstatthalter of Bavaria, a position of dictatorial power, under the Nazis.

Synopsis

L’avant-propos nous apprend qu’Arnold Holtz se rend pour la première fois en Abyssinie en 1901 et qu’au cours de séjours successifs il aurait atteint le Baro dans le Province de Gambela, le Sobat, le Nil blanc et le désert nubien. On sait qu’en 1908, il a importé en Abyssinie une des premières automobiles (cf. HOLTZ Im Auto zu Kaiser Menelik). Dans le présent ouvrage, paru en 1929, l’auteur règle ses comptes avec ses geôliers. Même si le récit apporte quelques renseignements utiles, il se borne néanmoins à la mission que Holtz doit remplir pour la légation allemande d’Addis-Abeba. Il se dit porteur de courriers diplomatiques et se croît par conséquent protégé par un statut diplomatique. Il quitte Addis-Abeba le 17 avril 1917 mais se trouve toujours dans les environs de Tadjoura au mois de juin, n’étant pas parvenu à quitter la côte africaine de la Mer Rouge. En septembre, Holtz est appréhendé par les autorités françaises et emprisonné. Le dernier tiers de l’ouvrage concerne les six ans de détention de l’auteur et sa libération en 1923.

L’intervention de Holtz en Abyssinie entre 1901 et 1917 mériterait une étude plus approfondie que les mentions apportées par Bahru Zewde et Bairu Tafla. Car hormis le coup d’éclat de l’automobile, il a contribué au séjour en Allemagne du célèbre azmari Tessema Eshete qui nous a permis de posséder un des tout premiers enregistrements d’un artiste africain. Il est aussi l’auteur des photographies de l’Abyssinie dont il a été un des premiers à en publier des cartes postales qui sont encore aujourd’hui utilisées par les études éthiopiennes. Il serait passionnant de pouvoir se plonger dans le fonds photographique d’Arnold Holtz, si d’aventure il existait toujours.

Biblethiophile, 24.08.2018