JOUSSEAUME Impressions de voyage en Apharras.

↗ ca 1890 ↘ ca 1900

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Réf. Biblethiophile

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D’après Wikipedia[1], Félix Pierre Jousseaume (1835-1921) obtient le titre de docteur à Paris en 1862, participe à la fondation de la Société zoologique de France qu’il préside en 1878. On le connaît davantage comme zoologiste que comme médecin et tout particulièrement pour son étude des mollusques.

En 1914, en marge de ses publications scientifiques, il fait paraître le livre en deux tomes intitulé  Impressions de voyage en Apharras. Le zoologue est honnête avec ses lecteurs en les avisant que le millier de pages ne contient pas le résultat de ses recherches dans la branche de l’histoire naturelle mais l’histoire des Apharras, de leur mœurs, des us et coutumes. A la lecture de l’introduction, le lecteur se doute bien que l’auteur ne se cantonnera pas à des descriptions strictement objectives mais qu’il exposera sa pensée et une philosophie personnelle. Le moins que l’on puisse dire est que Jousseaume a dû être un homme hors du commun, on dirait aujourd’hui marginal. Le texte est truffé d’anecdotes sans grand rapport avec le sujet, de réflexions et de considérations propres au début du XXème siècle qui ont perdu de leur intérêt aujourd’hui. Cela dit, son étude des Apharras reste utile car peu de voyageurs ont pris le temps de s’y intéresser autant que Jousseaume. Son témoignage résume en un livre huit voyages durant lesquels il visite Obock, Djibouti à sa naissance, Tadjourah, Zeyla, Perim, Aden et au retour Massaoua, Souakim et Djeddah. On appréciera les photos de grande valeur, judicieusement insérées dans le texte qui les mentionne. Les clichés sont partiellement crédités à la fin de la table des illustrations et nous renseignent sur la présence à Obock et à Djibouti de leurs auteurs : M. Krempf, M. Billès, M. Gravier, Grandjean, M. Coutière, Pierre Bardey, Innès Bey (cliché pris en Egypte). Le docteur nomme les personnes suivantes : Dr Faurot, Dr Santelli, les interprètes de la colonie MM. Oschlager et Henry, Pierre Bardey et sa femme, Suel, le Dr Henri Martin (figurant sur la planche 24 avec Lefebvre et Grandjean), E. Simon (figurant sur la planche 35 avec Jousseaume), Oto (sic !) Joseph qu’il faut confondre avec Yosef Negussie, Pino. L’auteur nous apprend qu’il a assisté au départ de trois missions françaises de Djibouti pour rendre visite à Ménélik : la mission Clochette, la mission Bonvalot et Bonchamps et la mission Henri d’Orléans. Ces impressions de voyage sont atemporelles. L’auteur s’exprime en 1912 et avoue le retard apporté à la publication de l’ouvrage. En considérant les indices chronologiques disséminés dans le texte, il semble raisonnable de penser que Jousseaume a voyagé entre 1890 et 1900.

Biblethiophile, 18.04.2021

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_Pierre_Jousseaume, consulté le 18.04.2021