Maurice Maindron

Un entomologiste à Obock, aussi photographe?

UGS : 9189302 Catégorie :

Description

↗ 1893 (02) ↘ 1893 (06)

Notice.

Maurice Maindron

Maurice Maindron (1857-1911) est un homme de lettre et entomologiste français. Fin 1892, le ministre de l’Instruction publique lui confie une mission scientifique à Obock où il débarque le 15 février 1893. Il loue le premier étage d’une maison et installe son laboratoire. On le voit « gratter des ossements, écorcher des requins, les bras dans le sang jusqu’aux coudes » et, évidemment, courir après tous les insectes.  Il rencontre le Dr Jousseaume, le capitaine Pino, Henry, Elléau, le père Léon, Mérignac, l’adjudant Lemareschal, Mouillard et Chefneux dont la caravane arrive le 26 mars. Une excursion au lac Assal est mise sur pied et comprend six Français : Chefneux et un ingénieur qui n’est pas nommé, Maindron, Mouillard, oncle de Chefneux, le jeune Mérignac, fils de l’hôtelier d’Obock et l’adjudant Lemareschal. On apprend qu’à leur retour, le ras Makonnen est à Obock (9 avril), que Chefneux et le gouverneur se rendent en France (mai) et qu’un certain Zimmermann arrive exténué à Djibouti. La mission de l’entomologiste prend fin le 14 juin 1893.

A son retour en France, Maindron publie le récit de sa mission dans deux revues. Il est plus loquace dans la Revue hebdomadaire[1] que dans la Revue encyclopédique[2]. Sa lettre[3] du 20 décembre au rédacteur en chef de la Revue hebdomadaire, Félix Jeantet, accompagnée du manuscrit de son voyage, précise que « c’est un récit de bonne foy écrit sans fard et simplement présenté ». La deuxième revue contient des photographies qui ne sont pas créditées.

La série de photos dite « Série Maindron »

En 2019, la Médiathèque de Nîmes fait l’acquisition d’une collection de 37 photos chez l’antiquaire autrichien Paul Kainbacher. Une année plus tard, elles sont référencées à la Bnf[4] et mises en ligne sur Gallica[5]. Contacté en 2021, l’antiquaire affirme que Maindron est l’auteur des 37 clichés mais qu’il n’est pas en mesure de le prouver. La notice bibliographique de la Bnf présente Maurice Maindron comme photographe, reproduisant la description du vendeur. Au musée du Quai Branly se trouve également une série de clichés[6] référencés sous ce nom qui provient de la collection Bonnet. La notice est plus prudente en annonçant un photographe « anonyme ». Quant au collectionneur Bonnet, il nécessiterait de poursuivre les recherches.

Maindron était-il photographe ?

Il est certain que les deux récits de voyage publiés dans les deux revues ne permettent pas d’y répondre. Nous sommes pourtant en droit de s’interroger pourquoi l’auteur se serait-il donné autant de peine à décrire son laboratoire et les tâches qu’il s’est fixées sans mentionner la photographie. En considérant les clichés, est-il raisonnable de penser que ce travail n’est qu’un produit collatéral de sa mission ? A ce point négligeable ? D’autre part, comment expliquer que les femmes, les hommes et les enfants aient acceptés de se faire photographier par un homme qui se dit être perçu par les autochtones comme « un lépreux, un excommunié, un impie », « un homme solitaire dont la vie se passe à accomplir des meurtres de bêtes » et qui leur inspire « un sentiment complexe de curiosité, de dégoût, de terreur » ?

Philippe Oberlé, à l’origine de notre intérêt pour ces clichés, a consulté le dossier de Maindron au ministère de l’Instruction publique et affirme que dans « aucun document de ce dossier il n’est fait mention de photographies, ni même du mot photographie. » Dans son article Les photographies d’Obock et Tadjoura dites « Série Maindron »[7], il conclut comme peu probable que Maindron soit l’auteur des photographies de la série éponyme.

Le doute n’est quasiment plus permis si l’on prend en considération que trois ans avant la mission de Maindron, en 1890, Borelli publiait dans son livre Ethiopie Méridionale[8] treize photos faisant partie de la « Série Maindron » ce qui nous incite à se pencher sur la diffusion de ces photos.

Diffusion des photos de la « Série Maindron »

En cette fin du XIXème siècle et tout particulièrement après la bataille d’Adoua, les missions et les articles en tout genre sont nombreux. Après avoir défini des postulats, nous tâcherons de passer en revue les récits de voyage contemporains mais également antérieurs et postérieurs à la publication de Borelli. Les postulats de l’identification de l’auteur des clichés de la « Série Maindron » sont les suivants :

  1. Ils sont reconnaissables à la légende et aux deux sujets principaux : portrait individuel ou en groupe.
  2. Les clichés sont du même photographe.
  3. Les clichés ont été pris à Obock et Tadjourah.
  4. La série est composée de 58 clichés dont 54 ont été identifiés.
  5. La date de parution 1890 de l’Ethiopie Méridionale par Jules Borelli est admise comme terminus ad quem.
  6. Un voyageur publiant à son retour un livre illustré ne contenant aucune photo de la « Série Maindron » est de facto
  7. L’approche de la « Série Maindron » est plus artistique qu’anthropologique.

Au moyen de cette clé d’analyse, passons en revue les récipiendaires, présents dans la Corne de l’Afrique à cette époque.

Maurice Maindron
Sa mission se déroule en 1893, trois ans après la parution de Borelli. Il est exclu.

Jules Borelli

Jules Borelli est présent de 1885 à 1890. Il est photographe, s’adonne allégrement au portrait d’individu comme le démontre la collection conservée au musée du Quai Branly. La mise en scène de groupe n’est pas au programme de ses préoccupations. D’autre part, on relèvera que ses photographies concernent en grande partie l’Ethiopie et qu’elles répondent à une approche anthropologique (différents types d’autochtones photographiés de profil).

Inutile de préciser que Borelli ne crédite pas les illustrations qu’il emploie.

Comment défendre le fait que Borelli utilise les clichés de la « Série Maindron » sans que la moindre trace ne soit restée dans la collection de ses clichés abritée par le musée du musée du Quai Branly ? Philippe Oberlé fait remarquer que Borelli aurait rapporté environ 800 clichés et qu’il ne peut être exclu que certains se soient perdus chez un imprimeur, ou ailleurs.

Jules Borelli est momentanément exclu.

Robecchi Bricchetti

Le voyageur italien Robecchi Bricchetti est à Harar en 1888 et utilise douze clichés pour son Nell’ Harrar[9] (1896). Cependant il ne met pas les pieds à Obock.

Robecchi Bricchetti est exclu.

Paul Soleillet

Soleillet fait deux séjours dans la région, de 1882 à 1884 et en 1886. Il est coutumier d’Obock. Il publie en 1886, sans illustration. L’exposition Rimbaud – Soleillet. Une saison en Afrique et l’ouvrage publié à cette occasion, Paul Soleillet un Nîmois en Afrique, magistralement illustré, ne divulgue aucun cliché pris par Soleillet. Connaissant la perspicacité de Hugues Fontaine et Philippe Oberlé, il est autorisé de partir du principe que Soleillet se consacrait entièrement à ses objectifs commerciaux et ne s’adonnait pas à la photographie des autochtones.

Paul Soleillet est exclu.

Arthur Rimbaud

Aussi prestigieuse soit la candidature, elle n’est pas à la hauteur. Depuis Aden, Rimbaud commande un appareil photographique en septembre 1882. Ses clichés sont loin d’atteindre la qualité de la « Série Maindron ».

Arthur Rimbaud doit être exclu.

Edouard-Joseph Bidault de Glatigné

Bidault de Glatigné doit retenir toute l’attention. Le blog de Circeto, Rimbaud était un autre, met en ligne l’article Rimbaud, six ans après, l’entier mystère de la photo d’ADEN[10] qui nous renseigne sur les « campagnes africaines » du photographe Bidault de Glatigné (entre 1882 et 1889). La période concorde ; l’unité de temps est respectée. La photo de Soleillet dans sa tour confirme qu’il était à Obock ; l’unité de lieu est assurée. Les 117 photographies[11] mises en ligne sur Gallica prouvent non seulement que l’auteur est maître son art mais également qu’il sait surmonter les difficultés inhérentes au contexte. Si nous devions ne retenir qu’un exemple, le cliché n° 84[12] est troublant. Ne pourrait-on pas reconnaître la patte de l’artiste énigmatique ? L’unité de l’action est par conséquent garantie.

A son retour, Bidault de Glatigné ne publie pas son travail. Philippe Oberlé, dans Arthur Rimbaud et Henry de Monfreid en Ethiopie[13] relève qu’une vingtaine d’épreuves ont fait l’objet d’une publication. D’autre part, dans ses commentaires, il nous rend attentif que la mode « d’albums photos » ou « d’albums de gravures » n’était pas encore née. Le photographe ne pouvait donc espérer qu’une publication indirecte.

Edouard-Joseph Bidault de Glatigné ne peut pas être exclu et reste dans la course.

Ottorino Rosa

Rien ne prouve qui soit allé à Obock. Mais depuis 1880, il passe la majeure partie de son temps dans la Corne de l’Afrique. Il publie L’Imperio del Leone di Giuda[14], scrupuleusement illustré, sans créditer les clichés. Aucune photo de la « Série Maindron » ne figure dans son ouvrage.

Ottorino Rosa est exclu.

Philipp Paulitschke

Paulitschke est un candidat idéal : il est à Harar en 1885, il maîtrise la photographie, il publie en 1888[15]. Obock ne fait pas partie de son itinéraire. En 1893, il publie son travail sur l’ethnographie du Nord-Est Africain pour lequel il a recherché dans toute l’Europe des photographies en remerciant consciencieusement les contributeurs.

Le fait que Paulitschke n’ait pas utilisé les clichés de la « Série Maindron » est pour le moins étrange.

Philipp Paulitschke est exclu.

Félix Jousseaume

Jousseaume séjourne dans la région dans les années 1890-1900, publie bien plus tard, en 1914, Voyage en Apharras[16], créditant une partie des illustrations qu’il choisit. Plusieurs clichés sont issus de la « Série Maindron ». L’auteur reste muet pour tout ceux-ci sauf un : celui de la planche 3 qui correspond au N° 56. Plage et ville indigène à Obock. Jousseaume l’attribue au Dr Krempf, dr ès-sciences.

Félix Jousseaume est exlcu.

Armand Krempf

En 1898, le docteur Armand Krempf est chargé d’une mission scientifique dans la région[17]. Il évoque Djibouti et son gouverneur Bouhour ce qui devrait nous situer, au plus tôt à décembre 1900[18].

Malgré l’attribution du cliché numméro 56 à Armand Krempf par Jousseaume, Armand Krempf est exlcu.

Jean-Gaston Vanderheym

Vanderheym est en Ethiopie en 1894 et 1895. Il maîtrise la photographie et publie Une expédition avec le Négous Ménélik. Vingt mois en Abyssinie en 1896. Les Archives nationales d’outre-mer conservent de lui des photos d’Obock qui sont dans l’esprit de la « Série de Maindron », cependant sans une mise en scène aussi élaborée. Malheureusement pour notre candidat, Borelli a publié quatre ans auparavant.

Jean-Gaston Vanderheym est exclu.

Sylvain Vignéras

Vignéras est rédacteur au ministère des colonies, ce qui doit être souligné. Il s’adonne à la photographie. La mission à laquelle il participe débarque à Djibouti en décembre 1896, se rend à Addis Abéba et retourne en France au mois de mai 1897. Son itinéraire ne passe pas par Obock. Son récit Une mission française en Abyssinie[19] contient ses propres photographies. En 1900, il publie Notice sur la Côte Française des Somalis[20] abondamment illustrée. Alors qu’il crédite consciencieusement certaines photos (Compagnie du chemin de fer, Marquis de Kéroman, Paul Buffet, Guigniony et ses propres clichés), il s’estime dispensé de protéger les droits des clichés de la « Série Maindron ». Faut-il en déduire qu’ils appartenaient au ministère des colonies ?

Sylvain Vignéras est exclu.

Alphonse Aubry

L’ingénieur participe à la mission de Brémond, aux côtés de Jules Hénon et du Dr O. Hamon. Son séjour en Abyssinie est plus long que ces derniers et se déroule du mois de mars 1883 au mois de juillet 1885.

Son récit paru dans le bulletin de la Société de géographie nous apprend que son matériel de photographie est tombé à l’eau à son débarquement à Obock et qu’il lui est impossible de présenter des clichés.

Alphonse Aubry est exclu.

Anonyme

Qu’il nous soit permis de répertorier sous « Anonyme » les publications de toutes sortes, sans mention d’auteur. Les cartes postales en font partie car elles sont immanquablement postérieures et pourraient apporter des pistes intéressantes.

La première carte postale reproduit le cliché N° 27. Une famille (Obock). La légende est claire : Côte française des Somalis. – Une famille d’Obock. Cliché Agence Générale des Colonies. On ne peut pas dire qu’à la naissance des cartes postales les légendes soient rédigées avec beaucoup de rigueur. Il n’est pas prudent d’en déduire que les droits de la « Série Maindron » appartiennent à l’Agence Générale des Colonies. Cependant, cette mention expliquerait que Vignéras n’ait pas crédité son emprunt.

La deuxième carte postale reproduit le cliché N° 38. Femme et jeunes filles, Danakil et a été postée à Djibouti en 1904. Le texte nous apprend que l’expéditeur est à bord du Sully le 11 février 1904.

La troisième carte postale est inspirée du N° 25. Jeune femme Donkali, porteuse d’eau mais affiche la légende en allemand « DANCALI-FRAU ». Probablement par pudeur, l’éditeur a dû cacher ce que nous ne saurions voir. Pour l’anecdote, c’est le Suisse Ulrich Kollbrunner[21] qui l’a signée.

La quatrième carte postale utilise le cliché N° 30. Groupe de femmes et enfants Danakil. La légende imprimée est en anglais (Somali Women), la ville d’Aden est préimprimée pour la date. Cette dernière est manuscrite : 26.12.1901. Le verso ne nous apprend rien de plus. Une carte semblable portant la légende Somali Boys montre un groupe de garçons. Faut-il ne déduire que ce cliché est du même photographe ? Peut-on en déduire que le photographe séjournait à Aden ? Dans tous les cas, ces cartes confirment que les clichés étaient quasiment libres de droits.

Cohérence

Les négatifs des clichés sont numérotés et la graphie de la légende est uniforme ce qui laisse penser que l’auteur ou l’éditeur a procédé à un choix. Les deux thèmes principaux sont : « portraits et paysages ». A ce jour, les légendes et leur numéro sont restés uniques. La collection du fameux bibliophile britannique Humphrey Winterton conserve une photographie qui est intéressant plus d’un titre. Il s’agit du cliché No 15. Groupe de femmes et enfants. Danakil [22].  Le n° 15 n’existant pas dans les fonds consultés jusqu’à ce jour, il est par conséquent très bienvenu et comble une lacune. En regardant de plus près, on se rend compte que les figurants ont quasiment la même posture que celle du cliché n° 10. Les deux positions différentes de l’enfant à l’arrière-plan est la preuve irréfutable que l’auteur a multiplié les prises de la scène. Jusque-là rien de surprenant. Cependant, le fait d’avoir attribué un numéro unique à deux clichés, certes différents, mais d’une même scène, vient perturber la cohérence de la série. Existerait-il deux séries ?

A prospecter

Hénon, Guigniony, Pierre Bardey. Cf Jousseaume p. 160, Philippe Oberlé suggère Chefneux.

En guise de conclusion provisoire

L’état actuel des connaissances ne permet pas de trancher mais il confirme que Maindron n’est pas l’auteur des clichés.

 

À suivre …

 

Biblethiophile, 20.02.2021, dernière mise-à-jour 26.09.2021.

 

Collection biblethiophile:

 

Obock. Jeunes filles Dankali. [N° 22. Jeunes filles Donkali (Obock).]

Légende manuscrite sur le carton.

En ligne : Musée du Quai Branly.

Publié : Borelli, Ethiopie Méridionale, 1890.

 

N° 29. Groupe de Femmes et enfants Danakil.

En ligne : non.

Publié : Maindron, Une mission scientifique dans la baie de Tadjourah, 1894.

 

Obock. Femmes en enfants d’Anakils. [N° 30. Groupe de femmes et enfants Danakil.]

Légende manuscrite sur le carton.

En ligne : Gallica (à l’envers).

Publié : Robecchi Bricchetti, Nell’ Harrar, 1896 ; Maindron, Une mission scientifique dans la baie de Tadjourah, 1894.

 

N° 36. Danakil en Conseil (Obock). 

En ligne : Gallica, Musée du Quai Branly.

Publié : non.

 

N° 46. Rue à Tadjourah.

En ligne : Gallica.

Publié : non.

 

N° 50. Mosquée à Tadjourah.

En ligne : Gallica.

Publié : Borelli, Ethiopie Méridionale, 1890.

 

N° 3. Badri (Donkali d’Obock).

En ligne : Musée du Quai Branly.

Publié : Borelli, Ethiopie Méridionale, 1890.

 

N° 18. Jeune fille et enfant Danakil (Obock).

En ligne : Musée du Quai Branly.

Publié : non.

 

Côte française des Somalis. – Une famille d’Obock. Cliché Agence Générale des Colonies. Identique au N° 27 (Musée du Quai Branly).

 

[1] MAINDRON (Maurice), Un coin de la Côte d’Ethiopie. Obock, le Lac Assal, Djibouti, Librairie Plon, Paris, 1894, in la Revue hebdomadaire, 3ème année, tome 25: pp. 91-112, 258-278, 394-409, 562-581, 714-738; tome 26: pp. 97-108, 239-253.

[2] MAINDRON (Maurice), Une mission scientifique dans la baie de Tadjourah, Librairie Larousse, Paris, 1894, in la Revue encyclopédique, année 1894, pp. 439-444, 486-488.

[3] https://www.biblethiophile.com/produit/maindron-lettre/, consultation août 2021.

[4] https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb45774658r, consultation août 2021.

[5] https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b101044213, consultation août 2021.

[6] https://www.quaibranly.fr/fr/explorer-les-collections/, recherchez avec le mot clé « Maindron ».

[7] Communiqué par Philippe Oberlé, non publié, 3 juillet 2019, mis à jour en février 2021.

[8] BORELLI (Jules ), Ethiopie Méridionale. Journal de mon voyage aux pays Amhara, Oromo et Sidama. Septembre 1885 à Novembre 1888., P. Ancienne Maison Quantin, Paris, 1890.

[9] ROBECCHI BRICCHETTI (Luigi), Nell’ Harrar, Casa Editrice Galli, Milano, 1896.

[10] https://rimbaudetaitunautre.home.blog/2019/05/23/six-ans-apres-lentier-mystere-de-la-photo-daden/ consultation août 2021.

[11] https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7702128m, consultation août 2021.

[12] https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7702128m/f84.item, consultation août 2021.

[13] OBERLÉ (Philippe), Arthur Rimbaud et Henry de Monfreid en Ethiopie. La disparition d’un poète. L’annonce d’un romancier, Editions Philoberle, s.l., 2019.

[14] ROSA (Ottorino), L’Imperio del Leone di Giuda, Casa Editrice Ditta F. Apollonio & C. (Lenghi), Brescia, 1935.

[15] PAULITSCHKE (Philipp), Harar. Forschungsreise nach den Somal- und Galla-Ländern Ost-Afrikas, ausgeführt von Dr. Kammel von Hardegger und Prof. Dr. Paulitschke. , F.A. Brockhaus, Leipzig, 1888.

[16] JOUSSEAUME (F.[élix]), Impressions de voyage en Apharras, J.-B. Baillère et Fils, Paris, 1914.

[17] JOUSSEAUME (F.[élix]), Impressions de voyage en Apharras, J.-B. Baillère et Fils, Paris, 1914, p. 105-106.

[18] https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_administrateurs_coloniaux_%C3%A0_Djibouti, consulté le 04.08.2021.

[19] VIGNERAS (Sylvain), Une mission française en Abyssinie, Colin, Paris, 1897.

[20] VIGNERAS (Sylvain), Notice sur la Côte Française des Somalis, Paul Dupont, Paris, 1900.

[21] https://www.biblethiophile.com/produit/ulrich-kollbrunner/

[22] https://dc.library.northwestern.edu/items/c880d59f-a757-4fc7-8e05-a30b0db7faf1, consulté le 26.09.2021