RIVOYRE Mer rouge et Abyssinie

↗ 1866 ↘ 1867

UGS : 0186699 Catégories : ,

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Réf. Biblethiophile

Réf. Pankhurst Partie

Réf. Fumagalli

Réf. Numa Broc

Première entrée

Sortie définitive

Description

Denis de Rivoyre (1837-1907) arrive à Massaouah en 1866 et passe 13 mois en Abyssinie. Son séjour l’amène à Hebo sur la tombe de Mgr de Jacobis, à Halaï et lui fait rencontrer Rassam, Dedjatch Haïlou, Goubessié, la veuve de Coffin, Kasse (futur Iohannès), Mgrs Massaja et Bel (récemment débarqué). L’époque est troublée par la politique de Théodoros qui retient captifs des Européens. Sans prendre sa défense pour autant, l’auteur s’interroge sur les mobiles du Roi des rois et dénonce l’avidité, les intriques et les intelligences de certains étrangers avec les rebelles. Il rapporte l’anecdote d’un Cameron ivre, la présence d’un armurier français de St-Etienne du nom de Bourgaud, exclusivement occupé de son art. Selon lui, la mort du favori de l’autocrate, M. Bell, ex-officier de la marine anglaise, est le point de départ de son brin de folie. Denis de Rivoyre prend part à la campagne d’Haïlou contre Goubessié qui se terminera victorieusement à la bataille de Goundet. La deuxième partie du récit se passe à Massaouah, Zoula, Adoulis et plus en avant sur la côte de la Mer Rouge. Deux chercheurs de charbon qui avaient accompagné le Français sur le bateau qui relie Suez à Massaouah se joignent à lui dans l’exploration de la région côtière. Denis de Rivoyre termine son récit en disant se rendre ensuite à Obock.

Biblethiophile, 12-11-2017

type: voyage de moeurs et de chasse, fait en paquebot et sur le dos de chameau

date: sans date

dest.: Abyssinie

forme: autobiogr.

itin.: Suez – Yambo – Djeddah – Gonfoudah – Massouah – Monkoullo – Maasena – Ambatogane – vallée

d’Ali-Gueddi – Akrour – Hebo – Halaï – Goundet – descente du Tarenta – Zoula – (exc. aux ruines d’Adulis) – île de

Dessé – baie d’Ingal – île d’Ouakil – Meder – baie d’Aduli – Zoula – Massaouah – Beled-el Bogorr – baie d’Aduli

esth.: «Voilà ce que je me disais, tout, en jetant mon dernier adieu à ces rivages. Je voguais vers Aden, où je

devais retrouver enfin le pavillon national et mettre le pied, pour rentrer en France après deux ans d’absence, sur

un paquebot français. Je ne dépeindrai pas Aden. Tout le monde le connaît aujourd’hui, et la description est

devenue aussi banale que celle d’un faubourg de Paris. Mais, en revoyant cette forteresse redoutable […] l’unique

refuge de tous les navires de l’Europe, je me représentais ce qu’à notre tour nous pourrions faire d’Obock, mieux

situé, plus favorisé, tout préparé pour une colonisation féconde, déjà ouvert aux initiatives commerciales, et j’espérais… J’espère

toujours. Puisse l’avenir me donner bientôt raison! » (302-303).

Source :Dorothee Baxmann et Michael Heintze sous la direction de Friedrich Wolfzettel, Répertoire chronologique et thématique du récit de voyage de langue française au XIXe siècle, Johann Wolfgang Goethe-Universität Frankfurt am Main, 2004.