ROSA L’Imperio del Leone di Giuda.

↗ 1880 ↘ ? ↗ 1885 ↘ 1896 ↗ 1903 ↘ 1914 ↗ ? ↘ 1927

UGS : 0188206-1 Catégories : ,

Informations complémentaires

Auteur

Titre

Éditeur

Lieu d'édition

Année d'édition

Description

État de l'article

Langue

Réf. Biblethiophile

Réf. Pankhurst Partie

Première entrée

Sortie définitive

Description

Synopsis.

A partir de son débarquement à Assab en 1880, Ottorino Rosa passe la majeure partie de temps dans la Corne de l’Afrique. Il a alors 27 ans. De 1885 à 1896 (Dotoli affirme 1884-1896, Zaghi 1881-1891), il habite à Harar comme agent de commerce de la maison Bienenfeld. En 1927 (date annoncée dans le sous-titre de l’édition de 1930), il quitte définitivement l’Abyssinie et rentre en Italie. Il meurt le 29 novembre 1930. Ce long séjour est remarquable. Rosa a été témoin de nombreux événements. En 1913, il rédige L’Imperio del Leone di Giuda et l’édite à 100 exemplaires. Il y brosse l’histoire de l’Ethiopie des origines à aux événements auxquels il a assisté. La deuxième et dernière parties sont dédiées à la géographie physique et anthropologique et à une brève grammaire de la langue galla. Grâce à sa réédition en 1930, nous pouvons en profiter encore aujourd’hui. Les photos qu’il contient sont numérotées au moyen d’une pastille, légendées mais sans crédit. Même si les sujets sont connus, les prises de vue sont peu courantes. Les Rimbaldiens considèrent Ottorino Rosa comme un proche témoin de la vie du poète à Harar. Dans son livre, il ne parle que très rarement de lui-même. Il ne mentionne Rimbaud que dans la légende de la photo de Mariam, la compagne éthiopienne de Rimbaud. Ottorino mentionne plus souvent le poète dans ses lettres et dans les deux témoignages écrits qu’il rédige peu avant sa mort.

A la lecture de toutes les études utilisant les souvenirs d’Ottorino Rosa, il n’est pas indécent de penser qu’une biographie de l’agent commerce de commerce ne serait pas superflu et permettrait de confirmer les dates, trop incertaines.

Manque à l’Encyclopaedia Aethiopica, hormis sous l’article de Manlio Bonati consacré à la maison Bienenfeld ; manque à Puglisi, ce qui est plus surprenant.

Biblethiophile, 23.12.2020