SANDFORD The Lion of Judah Hath Prevailed

Daniel ↗ 1910 ↘ 1913, ↗ 1919 ↘ 1935, ↗ 1940 ↘1972 †

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Daniel ↗ 1910 ↘ 1913, ↗ 1919 ↘ 1935, ↗ 1940 ↘1972 †

D’après l’Encyclopaedia Aethiopica, Daniel Arthur Sandford (1882-1972) est attaché à la légation britannique à Addis Abéba en 1910. En 1913, il se bat en France. De 1919 à 1921, il est employé par une entreprise britannique en Ethiopie. En 1922, il prend sa retraite et s’installe à Mulu, au nord d’Addis Abéba, sur un terrain ayant appartenu à Alfred Ilg. Les auteurs du même ouvrage de référence ont estimé judicieux de consacrer un article à chaque époux Sandford. Les critères amenant à ce choix sont nébuleux si on le compare à celui fait pour Antoine et Arnauld d’Abbadie. Les Basques n’ont pas eu cet honneur. Probablement que leurs contributions aux études éthiopiennes ont été estimées peu utiles et qu’elles ne justifiaient pas de différencier les deux frères.

Mais revenons aux Sandford. Il faut consulter l’article dédié à Christine, née Lush, pour apprendre que les Stanford se sont mariés en 1918 et qu’elle a rejoint son mari en Ethiopie en 1920.

Il est regrettable que Daniel n’ait pas rédigé ses mémoires. Son épouse publie, elle, deux livres, s’appuyant, entre autres, sur des auteurs comme Walker, Wylde, Jones & Monroe, Rey et Quaranta. Dans la préface du premier, elle dit témoigner des événements dont elle a été témoin de 1920 à 1935 et de 1942 à 1945 ; puis confirme utiliser les informations fournies par son mari pour ce qui concerne la campagne de libération de l’Ethiopie. Le programme annoncé et captivant. Sa lecture l’est un peu moins. Précisons que le titre « Ethiopia under Hailé Sélassié » est écrit en 1945 et qu’à la sortie de la 2ème Guerre mondiale certaines informations sont, probablement confidentielles. La première partie du livre contient des généralités sur l’Ethiopie qui ont perdu de leur intérêt. Le quinzième chapitre débute par l’invasion italienne. En dix pages, l’armée fasciste entre à Addis-Abeba et l’empereur s’exile en Angleterre. Alors que l’auteur a sous la main une source de première main concernant la libération de l’Ethiopie et la restauration de l’empereur sur son trône, Christine Sandford écrit : « […] Meanwhile a small British mission had crossed the Sudan frontier on 12th August, with the object of making contact with Ethiopian leaders and exploiting the situation to the best advantage of our forces which were preparing to destroy the Italian armies in Ethiopia ». Quelle concision ! Comment Daniel Sandford a-t-il pu accepter que la « Mission 101 » soit réduite en ces termes à si peu de chose ? Le lecteur se consolera en apprenant le nom des membres de la mission : cinq Britanniques (Sandford, Critchley, Drew, Grey, Whitmore) ; cinq Ethiopiens dignes d’être nommés (Azazh Kabada Tasama, Ato Getahun Tasama, Ato Assegehein Araia, Ato Gabra Maskal, Lij Mared Mangasha) ; le reste étant composé d’interprètes, de serviteurs, d’opérateurs radio et d’une cinquante de muletiers qui resteront dans l’anonymat. En même nombre de pages que pour l’invasion de l’armée fasciste, la Mission 101, la Force Gédéon et l’empereur libèrent le pays. Il est à espérer que ces pages contenaient suffisamment d’exclusivités pour l’époque. Aujourd’hui, elles ne suffisent plus.

La plupart des photos hors-texte montrent Hailé Sélassié et rappellent que son nom est associé au titre de l’ouvrage. Ni les patriotes, les fameux Arbegnoch, et encore moins les précurseurs que sont Monnier, Barontini, Ukmar et Rolla, ne sont mentionnés.

En 1955, à l’occasion du jubilé d’argent de l’empereur, l’auteur publie son second livre, intitulé « The Lion of Judah Hath Prevailed being the biography of His Imperial Majesty Haile Selassie I ». Elle s’appuie sur le travail de ses prédécesseurs. Son témoignage ne transparaît pas. Le ton est accommodant et les photos ont peu d’intérêt.

Biblethiophile, 13.08.2020

The dramatic rise to power of Hailé Selassié, first as the regent, Tafari Makonnen, then as negus or king, and finally as emperor, is the main story of Mrs. Sandford’s book. His numerous reforms from 1930 on are described, cut short as they were by the Italian invasion. A chapter tells us of the emperor’s life in exile during the Italian occupation. Then comes the story of the lightning   campaign of British Empire troops, supported by forces of Ethiopian patriots, which liberated the country from Fascist domination; and we see the emperor back on his throne engaged with his British advisers in the reconstruction of his country. The author, wife of Brigadier D. A. Sandford, who led the patriot troops, has also another theme. She and her husband were, for some thirteen years, engaged in farming near the capital, Addis Ababa; she returned there in 1942 and is living there now. It is from personal experience that she writes of the country, its natural features and vegetation; of the people, their manners and customs and home life, their agriculture and social customs. There is information also about the Ethiopian Christian Church and the various races and religions represented in the Ethiopian empire. We learn something about its Parliament, about the eagerness of the people for education, about their aspirations for the future, and the growth of national sentiment. There is no more realistic and up-to-date account of Ethiopia, that ancient country of mystery.

Source: 1er rabat de jaquette.