Obock et son territoire. Sa fièvre.




Édition
Éditeur : Imprimerie Veuve Cadoret
Lieu : Bordeaux
Année : 1888
Langue : français
Description
État du document : bon
Reliure : Couverture souple
Références
Réf. Biblethiophile : 003854
Réf. Pankhurst Partie : manque
Réf. Pankhurst Page : -
Réf. UGS : 0188509
Première entrée : 1885
Sortie définitive : 1887
COLLATION :
Thèse pour le doctorat en médecine, in 4°, 87 p., dédicace de l'auteur.
En savoir plus
Marchandou embarque le 25 juillet 1885 sur le Météore à destination d’Obock. Le 28 août, il arrive à Aden et peu après à Obock. Il séjourne 20 dans le Météore avec les 77 hommes d’équipage. Sa thèse contient des renseignements qui sortent apportent un éclairage différent de celui généralement produit par les voyageurs et négociants. Quelques notes méritent d’être relevées :
- Les débits de liqueurs tenus par des Grecs servent du vermouth, de l’absinthe et l’amer-picon.
- Le brigadier Michaud est décédé le 26 juillet 1886. Marchandou reproduit son rapport d’autopsie.
- A bord du Météore, il soigne les cas de fièvre d’Obock. En affirme avoir compté 200 journées d’infirmerie pour 77 hommes d’équipage.
- Obock propose des boissons glacées.
- Le sous-lieutenant Lironcourt est à Obock depuis juin 1885. En juin 1886, il souffre de fièvre et consulte Marchandou qui lui conseille de retourner en France, ce qu’il fait un peu plus tard.
- Le Pingouin a 40 hommes d’équipage. Il est stationnaire.
- Le Capricone reste 6 mois à Obock.
- L’Entendard est à Obock.
En admettant qu’il ait débarqué à Obock en septembre 1885, les 20 mois situent son départ autour du mois de mai 1887. Marchandou était à Obock, sur le Météore et occasionnellement à terre pendant l’année 1886 et aurait pu rencontrer Rimbaud.
Biblethiophile, 07.02.2021