Massaouah – Blanchisseuse indigène, sans enfant.


Édition
Éditeur : s.n.
Lieu : s.l.
Année : s.d.
Références
Réf. Biblethiophile : 004261
Réf. UGS : 4101000
COLLATION :
Tirage albuminé.
En savoir plus
Dans Obock-Tadjourah Années 1880, Hugues Fontaine pose la question de l’interprétation que peut faire le dessinateur d’une gravure, d’après une photographie.
Pour illustrer son propos, il prend la gravure « Massaouah – Blanchisseuse indigène (d’après une photographie) » reproduite dans Denis de Rivoyre, Les Français à Obock, 1887 et la compare à une épreuve sur papier albuminé comprise dans un album intitulé Abyssinia 1888 conservé au musée Arthur Rimbaud de Charleville-Mézières[1].
Le dessinateur a-t-il modifié le visage de la femme et enlevé l’enfant de son dessin ?
Ce tirage albumine apporte la réponse en deux temps. Le visage de la veille dame n’a pas été redessiné, il s’agit bien d’une deuxième prise. Le bras droit de la jeune fille et surtout sa main droite prouve que ce tirage est la base de travail du dessinateur et tous les deux sont réels. Travail il y a eu sur la photo elle-même car la zone sous cette main est artificiel, redessiné. Pour efface l’enfant qui s’était penché ?
La réponse à la prochaine découverte : celle de la photo non retouchée.
Biblethiophile, 26.07.2025
[1] FONTAINE (Hugues), Obock-Tadjoura Années 1880, p. 88 et 89.