Ethiopie, frontière du risque.










Édition
Éditeur : Fernand Nathan
Lieu : s.l.
Année : 1849
Langue : français
Description
Signature : dédicace de l'auteur à Michel Pasteau
Reliure : souple
Références
Réf. Biblethiophile : 002977
Réf. UGS : 0197300
Première entrée : 1973
Sortie définitive : 1977
COLLATION :
190 p., ill., exlibris Michel Pasteau
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En rabats de couverture
En Ethiopie, le risque peut être partout. Dans les torrides déserts de l’Est qui bordent la mer Rouge, les Danâkil guettent les étrangers pour les émasculer selon une antique et cruelle coutume. Au nord, dans les montagnes d’Abyssinie et les sinistres gorges du Nil bleu, les bandits-shiftas assassinent les voyageurs pour les dépouiller. Les lacs du Sud sont infestés de crocodiles mangeurs d’hommes… Depuis des temps immémoriaux, il en a toujours été ainsi.
La mort du vieux Négus et la prise du pouvoir par les militaires ont encore ajouté à l’insécurité. La plupart des provinces sont en insurrection et le pays est plongé dans l’anarchie. La guérilla érythréenne qui dure depuis quinze ans devient une guerre permanente et l’indépendance de Djibouti — le poumon éthiopien sur la mer — peut conduire demain à un conflit aux dimensions internationales. Entre 1973 et 1977, au volant de sa land-rover, Freddy Tondeur a parcouru l’ensemble de l’Ethiopie en effervescence, au prix de mille difficultés. Il est allé partout où l’appelaient sa curiosité et son goût du risque. Ce livre n’est pas celui d’un chroniqueur politique. C’est le témoignage vécu d’un voyageur qui, depuis trente ans, parcourt le monde à la recherche de l’insolite.
FREDDY TONDEUR
Tout d’abord journaliste professionnel et spécialiste des questions pétrolières, Freddy Tondeur réalise à ce titre de nombreux reportages au Sahara et au Moyen-Orient de 1954 à 1959.
En 1956. il organise à travers les déserts une aventureuse traversée automobile d’Alger à la mer Rouge et tourne « Vent de sable et Requins ». Présenté en conférences, ce film décide de sa nouvelle vocation car dès lors, Tondeur abandonne le journalisme d’actualité pour se consacrer au film d’exploration.
En 1961. il termine le tournage de « Camargue . Secrète ». chef-d’œuvre de patience qui obtient les critiques les plus élogieuses.
De 1963 à 1967. il fait cinq séjours en Crète, découvre et prospecte la ville engloutie de Matala et réalise « Crète, île des Dieux » dont les séquences sous-marines remportent le Prix de l’Aventure au Festival International du film sous-marin de Paris.
De 1967 à 1969, en quatre voyages successifs, il parcourt la Libye et les immensités désolées du Fezzan et du Nord-Tibesti. Vivant avec les nomades touareg et toubous, il réalise d’admirables séquences sur la vie secrète des animaux du désert. Le film de l’expédition, « Libye, désert vivant », le classe parmi les meilleurs cinéastes animaliers de l’équipe de « Connaissance du Monde » et lui ouvre les portes des télévisions internationales.
Persuadé que le patrimoine naturel camarguais est voué à une prochaine disparition, Tondeur tourne en 1972 « Hommes et bêtes de Camargue », véritable cri d’alarme contre les méfaits de la pollution.
Enfin, en 1973, il repart pour une grande aventure qu’il prépare depuis plusieurs années : l’Ethiopie, un sujet jamais abordé dans son ensemble à la tribune de « Connaissance du Monde ». La révolution et la destitution du Négus, la guerre de sécession de l’Erythrée le surprennent en plein tournage. En dépit de l’insécurité, il poursuit son travail et sera le seul Européen à parcourir le territoire éthiopien en cette période troublée. En sept mois, il réalise ainsi « Ethiopie. Royaume de Saba ». seul documentaire de long métrage jamais tourné sur ce pays.
Biblethiophile, 01.07.2025