De 1941 à 1975

Ethiopie, frontière du risque.

TONDEUR (Freddy) ↗ 1973 ↘ 1977

Ethiopie, frontière du risque.

Édition

Éditeur : Fernand Nathan

Lieu : s.l.

Année : 1849

Langue : français

Description

Signature : dédicace de l'auteur à Michel Pasteau

Reliure : souple

Références

Réf. Biblethiophile : 002977

Réf. UGS : 0197300

Première entrée : 1973

Sortie définitive : 1977

COLLATION :

190 p., ill., exlibris Michel Pasteau

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En rabats de couverture

En Ethiopie, le risque peut être partout. Dans les torrides déserts de l’Est qui bordent la mer Rouge, les Danâkil guettent les étrangers pour les émasculer selon une antique et cruelle coutume. Au nord, dans les montagnes d’Abyssinie et les sinistres gorges du Nil bleu, les bandits-shiftas assassinent les voyageurs pour les dépouiller. Les lacs du Sud sont infestés de crocodiles mangeurs d’hommes… Depuis des temps immémoriaux, il en a toujours été ainsi.

La mort du vieux Négus et la prise du pouvoir par les militaires ont encore ajouté à l’insécurité. La plupart des provinces sont en insurrection et le pays est plongé dans l’anarchie. La guérilla érythréenne qui dure depuis quinze ans devient une guerre permanente et l’indépendance de Djibouti — le poumon éthiopien sur la mer — peut conduire demain à un conflit aux dimensions internatio­nales. Entre 1973 et 1977, au volant de sa land-rover, Freddy Tondeur a parcouru l’ensemble de l’Ethiopie en effervescence, au prix de mille difficultés. Il est allé partout où l’appelaient sa curiosité et son goût du risque. Ce livre n’est pas celui d’un chroniqueur politique. C’est le témoi­gnage vécu d’un voyageur qui, depuis trente ans, parcourt le monde à la recherche de l’insolite.

FREDDY TONDEUR

Tout d’abord journaliste professionnel et spé­cialiste des questions pétrolières, Freddy Tondeur réalise à ce titre de nombreux reportages au Sahara et au Moyen-Orient de 1954 à 1959.

En 1956. il organise à travers les déserts une aventureuse traversée automobile d’Alger à la mer Rouge et tourne « Vent de sable et Requins ». Présenté en conférences, ce film décide de sa nouvelle vocation car dès lors, Tondeur aban­donne le journalisme d’actualité pour se consa­crer au film d’exploration.

En 1961. il termine le tournage de « Camargue . Secrète ». chef-d’œuvre de patience qui obtient les critiques les plus élogieuses.

De 1963 à 1967. il fait cinq séjours en Crète, découvre et prospecte la ville engloutie de Matala et réalise « Crète, île des Dieux » dont les séquences sous-marines remportent le Prix de l’Aventure au Festival International du film sous-marin de Paris.

De 1967 à 1969, en quatre voyages successifs, il parcourt la Libye et les immensités désolées du Fezzan et du Nord-Tibesti. Vivant avec les nomades touareg et toubous, il réalise d’admira­bles séquences sur la vie secrète des animaux du désert. Le film de l’expédition, « Libye, désert vivant », le classe parmi les meilleurs cinéastes animaliers de l’équipe de « Connaissance du Monde » et lui ouvre les portes des télévisions internationales.

Persuadé que le patrimoine naturel camarguais est voué à une prochaine disparition, Tondeur tourne en 1972 « Hommes et bêtes de Camargue », véritable cri d’alarme contre les méfaits de la pollution.

Enfin, en 1973, il repart pour une grande aven­ture qu’il prépare depuis plusieurs années : l’Ethiopie, un sujet jamais abordé dans son ensemble à la tribune de « Connaissance du Monde ». La révolution et la destitution du Négus, la guerre de sécession de l’Erythrée le surpren­nent en plein tournage. En dépit de l’insécurité, il poursuit son travail et sera le seul Européen à parcourir le territoire éthiopien en cette période troublée. En sept mois, il réalise ainsi « Ethiopie. Royaume de Saba ». seul documentaire de long métrage jamais tourné sur ce pays.

Biblethiophile, 01.07.2025