De 1935 à 1941

Mission 101. The Untold Story of the SOE and the Second World War in Ethiopia.

McNAB (Duncan) ↗ 1940 (09) ↘ 1941 (06)

Édition

Éditeur : The History Press

Lieu : Stroud

Année : 2012

Références

Réf. Biblethiophile : 003777

Réf. Pankhurst Partie : -

Réf. UGS : 0194009

Première entrée : 1940

Sortie définitive : 1941

COLLATION :

223 p.

En savoir plus

Ducan McNab raconte l’histoire des cinq Australiens, membres de la Mission 101 : le lieutenant Allan Brown et ses sergents Ken Burke, Ron Wood, Ted Body, Bill Howell. Sans lui, leur nom et leurs exploits seraient inconnus des Éthiopisants. Dans The Africans Last Stronghold In Naboth’s Vineyard,  leur compatriote Arnold Wienholt, a laissé quelques souvenirs de son intervention en Éthiopie à l’arrivée de l’armée italienne mais il n’a pas pu témoigner de sa participation à la Mission 101, victime d’une embuscade avant son entrée clandestine en Éthiopie, en septembre 1941, une année après celle du Français Robert Monnier, le précurseur de la mission. Les Australiens ignorent que Wienholt fait partie de la même mission qu’eux. Ils n’entrent dans le territoire éthiopien à la toute fin de 1940. Le colonel Daniel Sandford, commandant la Mission 101, est dans le Gojjam. Le Major Orde Wingate, commandant de la Gideon Force est prêt à intervenir avec le gros des troupes. Les Australiens devenus le « N° 1 Operational Center » sont l’avant-garde de Wingate et s’adonnent à de multiples actions de guérilla contre l’occupant italien. L’objectif final, le retour de l’Empereur dans son pays est atteint le 2 mars 1941 lorsque le negusä nägäst pénètre au Gojjam. Le 6 avril, le général Cunningham, entré lui par la Somalie, prend Addis Abéba. Ce n’est que le 5 mai 1941, 5 ans jour pour jour après la chute de sa capitale qu’Hailé Selassié y fait son retour. En juin 1941, les Australiens prennent du repos au Caire et se séparent.

L’auteur est détective dans la police du NSW (New South Wales) avant de devenir journaliste et l’auteur de quatre livres. Il est le neveu d’un des cinq hérauts, Ken Burke, ce qui explique l’importance et l’originalité de ses sources. La lecture est agréable aux lecteurs qui ne recherchent pas les récits de bataille avec moulte détails. On regrettera l’absence d’un aparté sur la genèse de la Mission 101 qui aurait permis de rendre hommage aux précurseurs que sont MonnierBarontiniUkmar et Rolla. Mais peut-être qu’il n’a pas été judicieux de mentionner un précurseur français et des communistes italiens.

Biblethiophile, 27.06.2020, ajout des liens 03.07.2025