Voyage au Choa, explorations au Somal et chez les Danakils.

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Le vicomte Edmond de Poncins visite l’Abyssinie aux côtés du prince Henri d’Orléans entre février et juillet 1887. Il fausse compagnie à ses compagnons, rentre en France et repart pour Djibouti le 10 octobre de la même année. Le chasseur livre dans le bulletin de la Société de Géographie (4^ème trimestre 1898) une sorte de rapport bien documenté des routes de Djibouti, respectivement de Harar au Choa. La carte qu’il joint à son exposé illustre remarquablement les informations qu’il rapporte. Même si le trajet confirme qu’il se rend à Addis-Abéba, l’auteur ne détaille pas son séjour, peut-être en raison de son aversion des Abyssins : « si leur influence n’était pas venue m’entraver, j’aurais eu bien plus de facilités à parcourir les régions que je viens de visiter » écrit-il. Un peu plus loin dans le texte, il n’hésite pas à affirmer : « les Abyssins sont mauvais ». A la lecture des voyageurs contemporains et postérieurs, explorer une région d’Abyssinie sans autorisation de l’empereur est une aventure dangereuse. Est-ce que le vicomte s’est-il affranchi de l’autorisation impériale ?

Biblethiophile, 01.05.2021, m.-à-j. 19.07.2023