Documents éthnographiques d’Abyssinie.











Édition
Éditeur : Chez l'auteur, en dépôt aux éditions Ernest Leroux
Lieu : Paris
Année : 1920
Langue : français
Description
Signature : Envoi autographe de l'auteur à George Montandon.
Références
Réf. Biblethiophile : 1889
Réf. Pankhurst Partie : -
Réf. UGS : 0191005
Première entrée : 1910
Sortie définitive : 1911
COLLATION :
52 photographies hors-texte en noir et blanc tirées en héliogravure|Tiré à part extrait de la Revue d'Ethnographie et de Sociologie 1913 numeros 5-8, 9-12 et 1914 numeros 1-2
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Marcel Cohen est chargé d’une mission linguistique en Abyssinie qui est le sujet de diverses publications. Le présent rapport complète ces ouvrages et détaille la manière dont se sont effectués ses voyages. Le linguiste débarque à Djibouti au mois de mai 1905. Pendant une année, il mène ses études linguistiques et ethnographiques à Addis Abeba, entrecoupées de deux excursions : une à Ankober et une autre au lac Zouay et au pays gouragué. On relèvera qu’il a l’intention de faire un travail sur la magie que l’on sait finalement entrepris par Stefan Strelcyn. On apprend qu’il dépouille les livres d’Afework, l’auteur éthiopien qu’il apprécie comme suit : « cet auteur dont l’imagination verbale est assez remarquable ». Au mois de juin 1911, contrairement à la majorité des voyages de cette époque qui retourne au pays par Djibouti, il rejoint la France par Massaouah.
L’article dont Marcel Cohen fait l’objet dans l’Encyclopediae Aethiopica est signé par Alain Rouaud. Il rappelle que l’illustre linguiste, suite à la mort de Mondon Vidailhet, est chargé de cours d’Abyssin à l’Ecole des langues orientales. Il deviendra le maître illustre de chercheurs que les éthiopisants n’oublieront pas : Wolf Leslau, Déborah Lifchitz, Stefan Strelcyn, Joseph Tubiana, Maxime Rodinson et tant d’autres.
Biblethiophile, 26.12.2019
L’exemplaire est enrichi d’une dédicace exceptionnelle qui en fait un objet unique. Marcel Cohen remet son étude ethnographique au Suisse George Montandon qui était en même temps que lui en Ethiopie, au pays Ghimirra. Il est fort possible qu’ils se soient rencontrés à Addis Abeba et qu’ils aient gardé contact jusque dans les années 20, date à laquelle sont publiés les documents ethnographiques. Une décennie plus tard, Montandon deviendra un raciste antisémite notoire.