L’Impero del Leone di Giuda. Note sull’Abissinia.
















Édition
Éditeur : Etablimento Tipografico Lenghi & C.
Lieu : Brescia
Année : 1913
Langue : italien
Édition : 1ère édition
Description
Signature : Ex-dono d'Ottorino Rosa à Vittorio Fioccardi.
État du document : bon
Reliure : souple
Tirage : 1/100
Références
Réf. Biblethiophile : 004651
Réf. Pankhurst Partie : manque
Réf. UGS : 0188000
Première entrée : 1880
Sortie définitive : 1927
COLLATION :
235 p., ill., exemplaire annoté de l'auteur pour la 2ème édition.
En savoir plus
Ses premières heures en Afrique
Ottorino Rosa naît en 1854[1], à Iseo (Brescia), dans la même famille que le patriote et écrivain Gabriele Rosa. Âgé de 26 ans, il met le pied dans la Corne de l’Afrique, à un moment clé dans l’histoire de l’Italie en Afrique orientale.
Aux mois de novembre 1869 et mars 1870[2], sous l’impulsion du Lazariste défroqué Giuseppe Sapeto[3], la compagnie de navigation de Raffaele Rubattino[4] achète la baie d’Assab sans y investir incontinent. Giuseppe Biennenfeld-Rolph, l’agent consulaire italien à Aden, se plaint déjà de l’inaction de son gouvernement et propose :
Non bisogna pensare a fare d’Assab una colonia militare, bisogna che Assab sin essenzialmente commerciale; pei primi tempi un ba-stimento da guerra in stazione e pochi uomini di guarnigione, saranno sufficienti a garantire la colonia. Gli indigeni non desiderano che di veder sventolare la bandiera italiana, e chi, come me, ebbe campo d’avvicinarli e studiarli potrà far fede delle loro buone intenzioni.
Sarebbe realmente peccato che il governo italiano lasciasse più a lungo dormire questo progetto; Assab appartiene all’Italia e l’Italia deve tirarne il miglior partito per l’estensione del suo commercio.
Invito dunque l’intero commercio italiano a domandare al governo il compimento di quanto fu cominciato, prendendo prontamente e ufficialmente possesso d’Assab[5].
Il faudra être patient car ce n’est qu’en 1882, – soit dix ans après l’achat ; contre vingt ans pour la France et Obock –, que le parlement italien accepte le transfert du territoire et déclare l’établissement de la Colonie d’Assab. Cette dernière entrera en 1890 dans la Colonie d’Érythrée.
Entre temps, un événement passé inaperçu nous ramène à Rosa. L’Esploratore de 1880[6] nous apprend que deux jeunes de Brescia, Agide Agazzi et Antonio Madoni, débarquent le 20 avril à Berbera avec le mandat de développer le commerce dans le pays Somali pour le compte de la maison Benedetti de Brescia. Deux mois plus tard, un télégramme envoyé au directeur du journal annonce la mort à Berbera d’Antonio Madoni. Or, la même année, la revue britannique du mois de novembre relaie l’information selon laquelle:
[…] M. Ottorino Rosa, qui a été rejoindre M. Agazzi pour tenter avec lui des explorations et nouer des relations commerciales avec les indigènes[7].
L’Université de Brescia date aussi l’arrivée de Rosa à Assab[8] en 1880, pour un séjour de près de 47 ans[9] dans la région, par intermittence, certes. Au commencement, le brescien agit pour son compte, puis en 1884 à Harär, pour celui de la maison Abe Stein de New York. Trois ans plus tard, il quitte Harär – soit dit en passant en abandonnant la sœur de Mariam, la prétendue compagne de Rimbaud – pour chercher du travail à Massawa[10]. Dans ce port, il est engagé par la maison Bienenfeld de Trieste, active de bonne heure à Aden, à Massawa et à Harär et dirigée par Giuseppe et Vittorio Bienenfeld[11]. On compte parmi les agents commerciaux de cette maison des noms connus comme par exemple : Ugo Ferrandi, Emilio Dal Seno, Gaetano Sacconi, Victor Buchs, Pietro Felter, etc.
De Massawa, il est muté en 1887 à Harär, n’y arrivant selon Zaghi qu’au mois d’août, en remplacement du capitaine Armando Rondani. Il pause sa démission à la fin de l’année 1890 et au mois de mars de l’année suivante se joint à la caravane d’Antonelli, Salimbeni, Traversi, Nerazzini conduite vers la côte, laissant Pietro Felter le remplacer à l’agence d’Harär.
En mai 1892, Rosa est de retour à Harär, pour son compte, comme au bon vieux temps. Rimbaud n’étant plus de ce monde, les témoignages sur l’activité de son ami se font rares et l’attention des Rimbaldiens se détourne de lui. À partir de ce moment, il faut se référer à l’introduction de la 2ème édition de L’Impero pour comprendre la fin de son séjour. Elle évoque un départ définitivement d’Harär en 1896[12], suivi d’un « long séjour en Érythrée » et dans l’Éthiopie d’avant la bataille d’Adua. À l’aube de la Première Guerre mondiale, il tente, malgré ses soixante ans, de servir son pays mais se résigne à retourner en Éthiopie au lieu d’être assigné à des tâches bureaucratiques sur les lignes arrières. En 1927, il rentre dans un pays:
rianimalo dalla politica forte che nell’Africa Orientale, come nella Tripolitania e nella Cirenaica, afferma la potenza e l’anima nuova della patria[13].
Il meurt le 29 novembre 1930, à l’âge de 76 ans, cinq ans avant la réédition de son ouvrage principal.
Ses témoignages
Hormis des articles, des lettres et un témoignage sur Rimbaud en français et en italien[14], Ottorino Rosa nous laisse un opuscule de cent pages intitulé Storie vecchie e nuove sull’Abissinia et édité à Brescia en 1908 ; suivi cinq ans plus tard du célèbre livre L’Impero del Leone di Giuda, note sull’ Abissinia dans lequel il traite l’histoire de l’Éthiopie des origines aux événements récents. La deuxième et la dernière partie sont dédiées à la géographie physique et anthropologique et à une brève grammaire de la langue galla. L’ouvrage est richement illustré de 152 photographies et d’une carte. Sur chaque cliché figure une pastille avec une numérotation continue. Ottorino Rosa n’était pas photographe, tout du moins aucune source ne le mentionne. Il a dû rassembler ces documents et les numéroter pour la première édition.
Les deux clichés notoires
Dans son témoignage sur Rimbaud, qu’il n’a pas seulement côtoyé mais dont il était l’ami, Rosa signale deux illustrations qui ont interpellé les Rimbaldiens : la pastille numéro 142, légendée « Donna abissina », complétée d’une note et celle portant le numéro 73, légendée « Hàrar – Una via del quartiere centrale ». Voici le commentaire pour « Donna abissina » :
À page 207 de mon livre, si au moins encore vous l’avez, vous trouverez la femme abyssine qui a été sa compagne [à Rimbaud] en 1882 à Aden et au pied de la page la note qui la regarde. À propos de la femme j’ajouterai que moi-même, dans ce temps, je gardais la sœur, dont je me suis débarrassé après quelques semaine pour me transférer à Massauah[15].
La note qui l’accompagne est la suivante :
Questa donna conviveva nel 1882 in Aden col geniale poeta Arthur Rimbaud, il cui spirito di avventure condannò a peregrinare per mezzo il mondo. Era allora impiegato di una casa commerciale francese per conto della quale abitò parecchi anni in Hàrar e nello Scioa. Nato a Charleville (Ardenne) nel 1854, mori a 37 anni all’ospedale di Marsiglia dopo che per una grave malattia costituzionale aveva subito l’amputazione du una gamba.
Il présente la pastille 73 comme suit :
À page 146 (Faras magala) du même livre on voit l’habitation où il resta jusqu’au 1885, quand à la suite du départ des égyptiens nous avons abandonné le pays, lui rentrer à Aden et moi pour m’établir à Djedda. Cette maison n’existe plus ; Ligg Jasau l’a fait démolir en 1916.
Laissons à d’autres le soin de débattre de ces deux sujets, le premier ayant fait déjà couler beaucoup d’encre, davantage que le second. En parlant d’encre, restons dans le domaine de l’édition et tout particulièrement dans celle de L’Impero del Leone di Giuda, note sull’ Abissinia.
Première édition de l’Impero del Leone di Giuda
Ottorino Rosa écrit ce livre pour ses amis et le publie en 1913, à Brescia, chez Etablimento Tipografico Lenghi & C. Seulement cent exemplaires verront le jour, ce qui explique son absence des collections publiques et privées. Pour preuve, worldCat.org ne retourne que six bibliothèques : trois en Italie, une au Royaume-Uni et deux aux États-Unis. Autant dire que de ces cents, il ne doit pas en subsister beaucoup à ce jour. L’exemplaire conservé par biblethiophile est celui qu’Ottorino Rosa annote pour la 2ème édition. Le 16 janvier 1928, à Brescia, il dédicace le document annoté à Vittorio Fioccardi[16]. À côté de l’introduction est collée une photo de l’auteur, incluse dans la deuxième édition. Au verso de la même page, une autre photo est contrecollée, celle de la vieille ville de Massaua, non reprise dans l’édition de 1935. Le texte de l’édition de 1913 est repris dans l’édition posthume, minutieusement complété des notes manuscrites d’Ottorino, le tout présenté par l’Université de Brescia, comme mentionné ci-dessus. Le format de l’ouvrage est réduit, la reproduction des photographies perdant en qualité. Pour parachever la présentation des deux éditions de L’Impero, il nous a paru utile de présenter sous forme d’un tableau, le comparatif de la table des matières et de celle des illustrations des deux éditions :
Table des matières des éditions de 1913 et 1935
Table des matières | édition 1935 | édition 1913 |
---|---|---|
Prefazione | 9 | 5 |
L’Etiopia nel periodo leggendario | 13 | 7 |
Gli Axumiti | 16 | 9 |
Ofir, Salomone e la regina di Saba | 19 | 12 |
Menelik I | 23 | 15 |
Giudaismo | 25 | 16 |
Ebrei o Fellascia | 26 | 17 |
Dinastia Solomonica | 28 | 18 |
Introduzione del Cristianesimo | 31 | 20 |
Clero | 33 | 21 |
Rivoluzione Fellascia | 40 | 27 |
Dinastía dei Zaghè | 41 | 28 |
Restaurazione della dinastia Salomonica | 43 | 29 |
Grandi invasioni musulmane e galla | 46 | 32 |
I Portoghesi in Abissinia | 53 | 36 |
Cacciala dei Portoghesi | 58 | 39 |
Decadenza e caduta della dinastia Salomonica | 59 | 41 |
Re usurpatori e penetrazione europea – Teodoro | 63 | 44 |
Re Giovanni Kassa | 66 | 46 |
Gli Egiziani in Hàrar | 67 | 47 |
Spedizioni Egiziane in Abissinia | 70 | 49 |
Rivoluzione Mahdista | 71 | 50 |
Inizio della politica coloniale italiana | 75 | 53 |
Hàrar conquistata da Menelik | 80 | 57 |
Morte di re Giovanni – Menelik proclamasi imperatore | 84 | 60 |
I Francesi a Gibuti | 86 | 61 |
Il trattato di Ucciali e la politica francese | 89 | 65 |
L’Eritrea e la politica Italiana in Abissinia | 92 | 67 |
La campagna d’Abissinia – Baratieri | 96 | 70 |
Rotta di Adua | 102 | 75 |
Trattato di pace tra l’Italia e Menelik e Trattato d’Ucciali | 104 | 77 |
Massacro di Lafolè | 109 | 80 |
Il Leone di Giuda | 111 | 82 |
La politica europea in Abissinia | 117 | 87 |
La fine del Mahdismo e gli Inglesi nel Sudan | 120 | 89 |
Marchand a Fascioda | 127 | 95 |
Il Mullah | 128 | 96 |
La Somalia Italiana | 133 | 100 |
L’Eritrea e Ferdinando Martini | 148 | 111 |
Aden | 165 | 125 |
La Germania incomincia ad interessarsi delle cose d’Abissinia | 173 | 130 |
Italia, Francia ed Inghilterra | 173 | 13 |
La ferrovia di Gibuti | 175 | 131 |
Hàrar | 186 | 140 |
Ultimi avvenimenti – accordo anglo-flalo-francese-Ligg lasu | 205 | 154 |
Testo dell’accordo | 208 | inexistant |
Paesi e popolazioni dell’Impero di Menelik | 223 | 169 |
Quolla | 230 | 173 |
Uaina Dega | 236 | 178 |
Dega | 240 | 182 |
Afar, Assaorta, Habàb | 241 | 182 |
Somali | 242 | 183 |
Lago Tsana | 249 | 188 |
Gondar | 252 | 190 |
Le chiese in Abissinia | 254 | 191 |
Socota | 256 | 194 |
Adua | 258 | 195 |
Axum | 259 | 195 |
Bahar Nagasc | 261 | 199 |
Adis-Ababa | 261 | 201 |
Organizzazione politica | 265 | 203 |
Usi e costumi | 269 | 205 |
Superstizioni | 278 | 210 |
Il culto dei morti | 280 | 212 |
Giustizia | 282 | 214 |
Commerci, industrie, prodotti minerari | 285 | 216 |
Appendice: Avvenimenti che condussero alla caduta di lasù ed al l’assunzione di Ras Tafari alla Reggenza dell’Impero | 289 | inexistant |
Dizionarietto della lingua galla | 293 | 219 |
Table des illustrations des éditions de 1913 et 1935
N° | Pastille n° | Légende 1935 | Page | Commentaire | Légende 1913 | Page |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 1 | sans légende | Titre | vignette sur la page de titre représentant le sceau de Menelik, répétée à la page 112. | En page de titre en couverture | Titre |
2 | – | Ottorino Rosa | [7] | – | ||
3 | 2a | Rovine di Tokonda | 17 | Rovine del Cohaito | 10 | |
4 | 2b | Rovine del Cohaito | 17 | Rovine di Tokonda | 10 | |
5 | 3 | Obelisco di Axum | 23 | 15 | ||
6 | 4 | Kassi o prete abissino (2) | 34 | 22 | ||
7 | 5 | Chierico o Diacono abissino | 35 | 23 | ||
8 | 6 | Rovine di una fortezza di Mohaumed Gragn, sulla sinistra del fiume Amaressa presso Harar, a Bia Camona | 49 | 33 | ||
9 | 7 | Tipo di uomo Galla | 50 | 34 | ||
10 | 8 | Donna Galla ed euforbie candelabro | 51 | 35 | ||
11 | 9 | Abitazioni Galla | 52 | 36 | ||
12 | 10 | Galla della tribù Ittu | 53 | 37 | ||
13 | 11 | La maggiore e la più antica moschea di Hàrar | 55 | 38 | ||
14 | 12 | Palazzo degli Athiè a Gondar | 56 | 40 | ||
15 | 13 | Zuditù, figlia di Menelik | 66 | 46 | ||
16 | 14 | Mura di Hàrar | 69 | 48 | ||
17 | 15 | Guerriero Baggàra | 71 | 51 | ||
18 | 16 | Il cap. Antonio Cecchi in costume galla di Ghera | 76 | 54 | ||
19 | – | Menelik re dello Scioa | 81 | 58 | ||
20 | 17 | Porto di Gibuti | 84 | 62 | ||
21 | 18 | Gibuti – Palazzo del Governatore | 85 | 63 | ||
22 | 19 | Gibuti – Il suk o mercato indigeno | 86 | 63 | ||
23 | 20 | Gibuti – Villagio di Bender Gedid | 87 | 64 | ||
24 | 21 | Gibuti – Una via del quartiere europeo | 90 | 65 | ||
25 | 22 | Il forte di Agordat visto dal Barca | 93 | 68 | ||
26 | 22a | Ascari delle truppe indigene | 94 | 68 | ||
27 | 23 | Ras Mangascià | 95 | 69 | ||
28 | 24 | Antoto – Chiesa di S. Raghel | 105 | 77 | ||
29 | 25 | Timbro di Menelik (colla traduzione) | 112 | 82 | ||
30 | 26 | Menelik II | 113 | 84 | ||
31 | 27 | L’Imperatrice Taitù | 114 | 84 | ||
32 | 28 | Menelik rivestito dalle insegne imperiali | 115 | 85 | ||
33 | 29 | Ascari prigionieri fatti mutilare da Menelik | – | pastille 29 déplacée à la page 287. | 85 | |
34 | 30 | Ligg Iasu | 116 | 86 | ||
35 | 31 | Tallero di Menelik | 118 | 87 | ||
36 | 32 | Port-Sudan – Stazione della ferrovia | 122 | 91 | ||
37 | 33 | Port-Sudan – Lo scalo | 123 | 91 | ||
38 | 34 | Port-Sudan – Abitazioni indigene | 125 | 92 | ||
39 | 35 | Indigeni dell’Uganda | 126 | 93 | ||
40 | 36 | Sambuk (veliero arabo) | 139 | 104 | ||
41 | 110 | Altipiano della Somalia settentrionale | 143 | reprise de la page 245 | – | |
42 | 37 | Sabderat – Stazione italiana sul confine italo-sudanese a 30 km. da Cassala | 151 | 112 | ||
43 | 37 B | Asmara | 153 | 115 | ||
44 | 38 A | Un pozzo ad Asmara | 157 | 116 | ||
45 | 38 | La corriera postale in Eritrea | 158 | 117 | ||
46 | 39 | Asmara – Piazza Roma | 159 | 119 | ||
47 | 40 | Una via del mercato di Asmara | 160 | 119 | ||
48 | 41 | Una via di Asmara | 161 | 120 | ||
49 | 42 | Asmara – La chiesa e la Missione Cattolica (1) | 162 | 121 | ||
50 | 43 | Asmara – La chiesa Abissina ed il tempio Musulmano | 163 | 121 | ||
51 | 44 | Massaua – Approdo di Sambuk | 164 | 122 | ||
52 | 45 | Stabilimenti delle saline in Massaua | 164 | 122 | ||
53 | 46 | Massaua – Il porto | 165 | 123 | ||
54 | 47 | Aden – Il porto a steamer Point | 166 | 124 | ||
55 | 48 | Aden – Steamer Point | 167 | 125 | ||
56 | 49 | Monumento alla regina Vittoria in Aden | 168 | 126 | ||
57 | 50 | Arabo di Aden | 169 | 127 | ||
58 | 51 | Aden Camp | 169 | 127 | ||
59 | 52 | Ebreo di Aden | 170 | 128 | ||
60 | 53 | Aden – Le cisterne | 171 | 128 | ||
61 | 54 | Stazione della ferrovia a Dire-Dàua | 176 | 132 | ||
62 | 55 | Termitai lungo la ferrovia nel deserto somalo | 177 | 133 | ||
63 | 56 | Un ponte della ferrovia di Gibuti | 178 | 134 | ||
64 | 57 | (Ferrovia di Gibuti) Stazione di Ada-galla | 179 | 135 | ||
65 | 58 | Un angolo del villagio indigeno di Dire-Dàua | 180 | 135 | ||
66 | 59 | La ferrovia di Gibuti – Viaggiatori indigeni | 181 | 136 | ||
67 | 60 | Stazione della ferrovia a Gota | 182 | 137 | ||
68 | 61 | Una carovana in marcia per lo Scioa | 183 | 137 | ||
69 | 62 | In angolo della piazza Faras Magala in Hàrar | 184 | 139 | ||
70 | 63 | Una stazione sulla steppa dei Somali Issa | 85 | 139 | ||
71 | 64 | Danakil | 186 | 140 | ||
72 | 65 | Sulle ive del lago Adele | 187 | 141 | ||
73 | 66 | Il lago Haramala | 188 | 141 | ||
74 | 67 | La città di Hàrar | 189 | 142 | ||
75 | 68 | Hàrar – Interno della porta Scioa | 190 | 143 | ||
76 | 69 | Hàrar – Una via dei quartieri bassi | 190 | 143 | ||
77 | 70 | Hàrar – Porta con botteghe | 191 | 144 | ||
78 | – | Iscrizione esistente sopra una roccia presso le rovine del Cohaito (Antica Coloe) in Eritrea | 191 | illustration dans la note de page de page. | – | |
79 | 71 | Hàrar – Porta Settentrionale | 192 | 144 | ||
80 | 72 | Hàrar – Agenzia Consolare Italiana | 193 | 145 | ||
81 | 73 | Hàrar – Una via del quartiere centrale | 194 | 145 | ||
82 | 74 | Hàrar – La lebbroseria | 195 | 146 | ||
83 | 75 | Hàrar – Un lato della piazza Faras Magala | 196 | 146 | ||
84 | 76 | Hàrar – Fuori dalle mura – Portatrici d’acqua | 196 | 147 | ||
85 | 77 | Donna hararina | 197 | 147 | ||
86 | 78 | Hàrar – Uomo e donna abissini | 198 | 148 | ||
87 | 79 | Nei dintorni di Hàrar | 199 | 149 | ||
88 | 80 | Hàrar – Galla che battonole pannochie di dura | 200 | 150 | ||
89 | 81 | Hàrar – Una via dei quartieri bassi | 201 | 151 | ||
90 | 82 | Il caffè | 201 | 151 | ||
91 | 83 | Il fiume Erer col monte Condudo dal quale trae origine | 202 | 152 | ||
92 | 84 | Leone ucciso sulle rive del fiume Erer, a due ore da Hàrar | 203 | 153 | ||
93 | 85 | Hàrar – Chiesa di S- Michele (a detra vedesi la tomba di Maconnèn) | 204 | 154 | ||
94 | 86 | Menelik | 206 | 155 | ||
95 | 87 | – | manque la pastille 87 | Adis Ababa – Il Ghebi p residenza imperiale | 156 | |
96 | 88 | Adis-Ababa – Arrivo di Klobukowski | 207 | 156 | ||
97 | 89 | Francobolli della prima posta abissina | 212 | 160 | ||
98 | 90 | Francobolli abissini riconosciuti dall’Unione Postale | 213 | 160 | ||
99 | 91 | Ras Tesamma | 214 | 162 | ||
100 | 92 | Ras Micaèl padre di Iasù | 215 | 163 | ||
101 | 93 | – | – | manque la pastille 93 | L’Abissinia e territori limitrofi | 168 |
102 | 94 | Il fiume Atbara presso Tomat | 225 | 171 | ||
103 | 95 | Il fiume Setit o Tacazzè | 226 | 172 | ||
104 | 96 | Bue Zebù | 227 | 173 | ||
105 | 97 | Baobab | 228 | 174 | ||
106 | 98 | Termittiere dell Quolla | 229 | 175 | ||
107 | 99 | Termitiera del terreni argillosi | 230 | 176 | ||
108 | 100 | Gazzella | 231 | 177 | ||
109 | 101 | Zebre Grevy | 232 | 177 | ||
110 | 102 | Giraffa catturata nel terrotorio dell’Eritrea | 233 | 178 | ||
111 | 103 | Elefanti | 233 | 178 | ||
112 | 104 | Ippopotami | 234 | 179 | ||
113 | 105 | Mandre di buoi zebù nello Scioa | 235 | 180 | ||
114 | 106 | Danakil | 241 | 182 | ||
115 | 107 | Danakil della tribù Adàl – Danza guerresca | 242 | 183 | ||
116 | 108 | Guerrieri Danakil | 243 | 183 | ||
117 | 109 | Somàlo di Berbera | 244 | 184 | ||
118 | 110 | Tipo di paesaggio somalo | 245 | 184 | ||
119 | 111 | Montoni somali in una via di Gibuti | 246 | 185 | ||
120 | 112 | Donne somale | 246 | Donne somali | 185 | |
121 | 113 | Uomo somalo | 247 | Uomo Somlo | 186 | |
122 | 114 | Donna somala | 247 | 186 | ||
123 | 115 | Rinoceronte | 248 | 187 | ||
124 | 116 | Struzzi | 248 | 187 | ||
125 | 117 | Donna Abissina | 249 | 189 | ||
126 | 118 | Uomo Abissino | 249 | 189 | ||
127 | 119 | Chiesa Abissina con tetto di paglia | 250 | 190 | ||
128 | 120 | Edificio portoghese a Gondar | 251 | 191 | ||
129 | 121 | Chiesa Abissina – Entrata della cinta esterna e preti funzionanti | 251 | 191 | ||
130 | 122 | Tipo ordinario di Chiesa abissina | 252 | 192 | ||
131 | 123 | Pitture sacre abissine | 253 | 193 | ||
132 | 124 | Donna abissina a cavallo d’un muletto | 253 | 193 | ||
133 | 125 | Preti abissini danzanti e salmodianti | 254 | 194 | ||
134 | 126 | Pitture abissine | 255 | 194 | ||
135 | 127 | Adua | 257 | 196 | ||
136 | 128 | Obelisco di Axum | 260 | 197 | ||
137 | 129 | Antichi steli ad Axum | 261 | 197 | ||
138 | 130 | Axum – Il trono dell’incoronazione degli Imperatori | 262 | 198 | ||
139 | 131 | Antica chiesa portoghese ad Axum | 263 | 199 | ||
140 | 132 | L’antica chiesa Portoghese di Axum | 264 | La medesima rimodernata | 199 | |
141 | 133 | Edificio portoghese ad Axum | 265 | 200 | ||
142 | 134 | Cheren capitale dei Bogos | 266 | 200 | ||
143 | 135 | Il mercato ai adis-Ababa | 267 | 201 | ||
144 | 136 | Guerriero abissino | 268 | 203 | ||
145 | 137 | Guerriero galla | 269 | 204 | ||
146 | 138 | – | manque | Guerriero Galla | 204 | |
147 | 139 | Donna abissina | 270 | 205 | ||
148 | 140 | Tessitore abissino | 271 | 206 | ||
149 | 141 | Cavaliere abissino | 272 | 206 | ||
150 | – | Ottorino Rosa (seduto) autore del libro, fotografato ad Assab, nel 1883, con un collega, assieme ad una scorta armata | 273 | – | ||
151 | 142 | Donna abissina (1) | 274 | 207 | ||
152 | 143 | Donna abissina che macina il grano | 275 | 208 | ||
153 | 144 | Interno di casa abissina | 276 | 208 | ||
154 | 145 | Suonatore d’arpa | 277 | 210 | ||
155 | 146 | Menelik col seguito | 279 | 213 | ||
156 | 147 | La pena della fustigazione | 281 | 214 | ||
157 | 148 | Un’impiccagione | 283 | 215 | ||
158 | 29 | Ascari prigionieri fatti mutilare da Menelik | 287 | – |
Biblethiophile, 23.12.2020, mise-à-jour le 27.07.2024, révisé 31.05.2025.
[1] ROSA (Ottorino), L’Imperio del Leone di Giuda, 1930, voir l’introdution par l’Université de Brescia pour la 2ème édition. Il n’a pas son article dans l’Encyclopaedia Aethiopica et n’a pas retenu l’attention de Puglisi pour son Chi e’? dell’ Eritrea 1952. Dizionario biografico con una cronologia, ce qui est déjà plus suprenant.
[2] SURDICH (Francesco), in Encyclopaedia Aethiopica, I, p. 358.
[3] SURDICH (Francesco), in Encyclopaedia Aethiopica, IV, p. 534.
[4] BONATI (Manlio), in Encyclopaedia Aethiopica, IV, p. 414.
[5] SAPETO (Giuseppe), Assab e i suoi critici, p. 229, la lettre est datée d’Aden le 12 janvier 1872.
[6] En pages 156, 186 & 429.
[7] Revue britannique, 1880, tome sixième, p. 534.
[8] Op. cit.
[9] Sous-titre de la deuxième édition de L’Imperio del Leone di Giuda : « Note sull’ Abissinia alle cui vicende de l’autore assistette per 47 anni, dal 1880 al 1927 ».
[10] ZAGHI (Carlo), Rimbaud in Africa, p. 689.
[11] BONATI (Manlio), in Encyclopaedia Aethiopica, IV, p. 409.
[12] Introduction à la 2ème édition par l’Université de Brescia, op. cit.
[13] Ibid.
[14] Cf. HERLING CROCE (Lidia), Rimbaud à Chypre, à Aden et au Harar (Documents inédits), in étude rimbaldiennes, n° 3, lettres modernes, minard, 1972, p. 9 ; ZAGHI (Carlo), Rimbaud in Africa, p. 831 ; DOTOLI, Rimbaud, l’Italie, les Italiens. Le géographe visionnaire, p. 207.
[15] DOTOLI, Rimbaud, l’Italie, les Italiens. Le géographe visionnaire, p.212.
[16] Puglisi, Chi e’? dell’ Eritrea 1952. Dizionario biografico con una cronologia, p. 129, Vittorio Fioccardi (1861-1935) participe, à partir de 1894, aux opérations militaires italiennes en Erythrée puis sert sous le gouvernement de Martini. Il est commissaire régional à Kärän de 1903 à 1921. Il meurt en 1935 à Kärän.